• [Reflet dans un œil d'homme].

    Cet essai m'a complètement bouleversé. Et au plus haut point, j'ai l’impression que ma vie a prit un nouveau tournant, une nouvelle voie : celle du féminisme.

    J'ai du mal à faire comme tout ces gens à la radio et à vous contredire sur le contenu de votre théorie. Je crois que je la « digère ». Je me dit : « prend ton temps, le temps de l'observation de la réflexion, le temps d’expérimenter cette théorie avec mon esprit, mais surtout avec mon corps ».

    Aujourd'hui je me sens comme une petite fille qui dit oui, mais qui dit oui à la réflexion, et qui approuve ce que vous dites. Complètement.

    Surtout lorsque j'ai lu ce passage : « on a éliminé de l'ensemble des imageries de l'occident moderne l'unique singularité irréductible de la femme par rapport à l'homme » [ : la fécondité].

    A ce moment là, je me suis dit c'est tellement vrai que, depuis ma plus tendre enfance, depuis que j'ai pris conscience que mon corps est celui d'une femme, je n'ai appréhender mon corps que comme celui d'une image de beauté. Depuis que j’existe, je veux que mon corps soit uniquement séducteur : je veux mettre des strings, porter des bas et des talons très très haut, avoir des cheveux magnifiques, blonds et être maquillée. Je veux que ce corps soit mince, car temps qu'il ne le sera pas mince, temps qu'il ne séduira pas, je ne serais pas heureuse...

    J'ai 23 ans, et je viens de percevoir mon corps sous un angle différent, sous l'angle de la puissance reproductrice.

    Je ne voyais que le risque de tomber enceinte. De tomber. Prendre la pilule, voir la pilule du lendemain, c'est génial, quitte à devenir stérile, mais surtout, ne pas prendre le risque de tomber (enceinte).

    Je vous remercie, du plus profond de mon cœur, pour ce combat. Ce combat de revendiquer l’égalité politique des sexes, mais d'en montrer la différence.


    votre commentaire
  • Quand j'ai lu ce bouquin, j'étais jeune. A l'époque j'avais pas trop connu de garçon, tout ces principes étaient très abstraits. Maintenant les choses ont évoluées, parce je commence à avoir de l'expérience...

    La théorie de Sherry Argov est assez logique : la chieuse, à la base, c'est la nana forte qui a confiance en elle, qui sait ce qu'elle aime et ce qu'elle veut. Elle a tout un tas de passion. Elle est indépendante. Logiquement, elle n'a donc pas besoin d'un homme, et ne cherche pas à plaire. S'en suit tout un tas de comportement logique :

    - elle affirme ses opinions, elle se fout de ce qu'on pense d'elle ;
    - elle écoute ses besoins avant d'écouter celui des autres ;
    - sa relation est un choix, si son partenaire est relou elle se casse...
    - etc.


    A la deuxième lecture du bouquin, je me suis rendue compte à quel point cette nana est féministe, et ça c'est le bien. En fait, elle a fait les mêmes observation que Nancy Houston dans Reflet dans un œil d'homme :

    - l'homme et la femme ont des différences innées, ont des besoins différents, une sexualité différente.
    - l'homme recherche sa mère chez sa femme, mais aussi la putain ;
    - LA FEMME N'A PAS BESOIN DE L'HOMME.

    Merci !

    Bien sûr, elles justifient ceci de deux manières différentes : pour Sherry Argov, la « chiffe molle » a l'impression que ce que donne l'homme est « absolument vital », et la comblera plus que ses autres activités, mais ce n'est pas le cas. Et putain, ce que c'est vrai !

    Nancy Houston a un point de vue plus philosophique: en fait, la femme a la capacité physique de porter des enfants, et de les nourrir, l'homme, non. L'homme a besoin de la femme. La femme n'a pas besoin de l'homme.

    Un jour, un homme m'a dit « oui mais quand même l'homme apporte une certaine protection à la femme ! ». Cette phrase a résonné dans ma tête. Et pour cause, c'est faut. Tout d'abord il y a les hommes violents protègent que dalle. Au contraire. Et puis, quel homme se placerai entre une bande d'hommes violents, pour protéger sa femme ? Honnêtement ?

    Nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs ramenaient de la nourriture à la grotte pour la femme. Mais laissons nos ancêtres où ils sont : aujourd'hui la femme travaille, elle peut chasser pour nourrir son petit... Bah quoi du sanglier au biberon c'est très bien!

    Je finirais mon article par une petite ciation de Sherry: "Un individu positif dit des choses, positives. En sa compagnie, vous rechargez vos batteries. Vous le trouvez formidable et, avec lui vous avez vous aussi le sentiment d'être quelqu'un de formidable. Voilà le genre de personne avec qui vous devez construire une relation. Les autres n'en valent pas la peine."

    Globalement ce livre je le conseil à, à peu près, toutes les filles du monde. Il me pousse à faire surtout un travail sur moi même, dont le concept est: BORDEL AIMES-TOI!!


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires