• Prends garde à mon courroux
    Et ce n'est qu'un avant-goût
    C'est la vengeance d'une louve
    Si tu me cherches, tu me trouves


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  • Bonjour !

    Aujourd'hui je vais vous parler d'un livre que j'ai lu il y a un an, avec lequel j'ai eu du mal au début, puis qui m'aide bien aujourd'hui. Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même de Lise Bourbeau.

    Pour commencer je vais énumérer donc ces blessures : l'humiliation, la trahison, l'injustice, le rejet et l'abandon. Selon, Lise Bourbeau on possède les 5 blessures, mais certaines sont plus importantes que d'autre. A chaque blessure est associée un masque. C'est lorsque la blessure est réveillée que le masque s'active.

    Lise Bourbeau établit pour chaque blessure une sorte de cartographie : avec l'apparence physique, primordiale, selon elle « c'est la première chose à regarder, le physique ne trompe pas ». Elle enrichie cette cartographie avec :

    - l'éveil de la blessure : quelle période de l'enfance associé à quel des parent.
    - le masque
    - l'aspect du corps
    - le vocabulaire
    - le caractère
    - la plus grande peur
    - l'alimentation
    - les maladies.



    L'identification des blessures se fait assez facilement, si l'on est honnête envers soi-même, et si l'on s'accorde du temps. Quoique de mon côté, c'est la thérapie qui m'a fait découvrir ma blessure de rejet. Le personnes ayant cette blessure très forte, ont tendance à être petit, et mince. Moi j'ai une grande gueule, et je ne suis pas mince. Une autre blessure, plus importante, la camouflait.

    Mon avis : à la lecture des blessures, j'ai pas tellement aimé, j'ai ressenti un côté « se trouver des maladies et des problèmes ». Bref. Puis quand elle parle de la guérison des blessures, j'ai pas tellement compris. Mais en fait, c'est top!

    Dans l'édition E.T.C. INC, regardez page 202 : elle parle des 4 étapes entre l'enfant naturel, la blessure qui apparaît et l'apparition du masque. Elle conseille donc d'inverser ses 4 étapes :

    "1- Prendre conscience du masque que l'on porte." Bon, un psy, ça peut aider.
    "2- Éprouver de la révolte à la lecture de ces chapitres."
    "3- Se donner le droit d'avoir souffert."
    "4- Redevenir soi-même, sans porter de masque, mais en le remerciant, car il nous a aidé."

    Bon moi, je l'ai vécu comme ceci :
    1- prise de conscience de mon masque : ex : tendance à ne pas écouter mes besoins en donnant trop d'aliments à digérer pour mon corps.
    2- analyse de ce qui s'est passé dans mon enfance : à quel age, avec quel parents. Les vidéos et photos ont tout mis en lumière.
    3- Ok, j'ai souffert, mais mes parents ont probablement connus la même souffrance par une dynamique de reproduction. Je deviens compatissante et commence à pardonner.
    4- Je me libère de mon masque. Je réponds à mes besoins. J'écoute mes émotions, si je suis blessée, j'en parle. Je refuse de rire si l'on me blesse.


    Très utile ce petit livre. A lire très certainement.


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  • Tout a commencé en 2003. A 13 ans, donc, je fais 83 kilos pour 1m 68. Nous sommes en Août et d'agréables vacances se profilent : 3 semaines avec ma famille près de l'océan. Cet été il faisait très chaud. Je me rappelle que l'on mangeait bien : du riz, du poisson frais et des tomates. A 4h: pain, céréals, yaourt et chocolat. Cet été j'ai perdu 1,5 kilos. Ça a été mon déclic : « je peux maigrir sans souffrir ». Je consulte alors ma première nutritionniste et entame ma première année de régime. A la fin de l'année, la balance indique 64 kilos. Je suis belle. Mais pour moi « je ne serais pas heureuse tant que je ne ferais pas 52 kilos ».

    L'enfer commence, je n'en ai pas conscience.

    Je me stabilise donc en 2005 autour de 68 kilos. Mais l'enfer s'installe. Je commence à me peser, trop, plusieurs fois par jours. Dans les mauvais jours ça donne ceci :

    - au levé
    - avant le petit dej'
    - après le petit dej'
    - avant le dejeuner
    - après le déjeuner
    - dans l'après midi
    - avant de dinner
    - après dinner
    - avant dodo.

    Si si.

     

    Plus le temps passe, plus je saute des repas dès que j'en ai l'opportunité. Je ne vais plus à table. Je refuse le moindre contact avec ma mère, ronde, et j'ai une attitude monstrueuse avec ma sœur, ronde aussi. J'ai faim. J'ai soif. Putain, cette faim! Mon ventre est plat, mais pas assez et je gargouille. Je ne supporte plus rien. J'ai soif et je ne bois pas, sinon la balance va afficher 300 grammes de trop ! J'ai faim.

    Mais ça va,j'ai des copains, je peux enchaîner, et combler : Cyril, Philippe, Clément, Pierre A. , Lucas, Yoan, Jérôme (paix à son âme), Malco, Gus.... Stop.

    STOP.


    Noël approche. Je tombe malade, j'ai la diarrhée. Super ! Je peux manger ce que je veux sans grossir ! Mon rêve d'enfant se matérialise sous mes yeux !

    Je grossis. Nous sommes en juillet 2008. Je grossis. Je panique. Je grossis. J'angoisse. Je grossis. J'en peux plus. Je passe mon BAC. Je l'obtiens. Je grossis.

    Je vais prendre des laxatifs ! Idée du siècle Merci ! Je vais à la pharmacie et j'y vais : j'en prends 10. J'apprendrais plus tard à optimiser la boite. Le miracle opère. Un kilo au fond des chiottes. Bon j'ai mal au ventre à en crever, mais c'est pas grave.

    J'ai pris 15 kilos.

    Nous sommes alors en 2010. Et 83 kg, me revoici.

    Je retourne voir la nutritionniste. Je remets en place un régime basse calorie. Je repère tout. Je sors avec Thomas. Cette année est horrible, j'angoisse, je me sens mal avec Thomas, mais quelque chose m'empêche de le quitter. Si je le quitte... Je ne sais pas. Tant pis, après tout, il est gentil, je n'ai qu'à faire taire ces angoisses qui me donnent envie de hurler, d'exploser, de frapper les murs, de détruire tout sur mon passage. Tant pis. Je reste avec Thomas. J'ai qu'à faire taire ces angoisses.

    Thomas me quitte. Mes angoisses se dissipent. Je redouble ma première année de BTS. Ça redevient vivable. Je vais me noyer, mais ma tête est hors de l'eau. Je passe mon BTS architecture d'intérieur. Je l’obtiens.

    Nous sommes en septembre 2013. Je fais 88 kilos.

    Oui, le signal sonne. Je vais voir une nutritionniste, mais je change cette fois. Ma première idée lucide depuis bien longtemps. Elle s'appelle Anne Reculon, elle est sur Estressin, près de Vienne et elle est top !

    Anne a une approche de la nutrition qui me plaît : la règle c'est de manger des aliments artisanaux, bio. C'est la nourriture industrielle qu'il faut bannir. Donc, pas de restriction. J'ai le droit à tout, une fois par semaine, pour mon repas plaisir ! Super !

    Anne surtout, elle prend en compte l'émotionnel. Je fais vite le lien entre mes problèmes affectifs et mes problèmes de poids.

    Je commence la neurothérapie. Je vais mieux, beaucoup mieux. Mes angoisses ont quasiment disparu. J'accepte mes émotions. Je vois les problèmes en moi de manière beaucoup plus lucide. Je souris. Tout le temps. Je chante. J'aime les fleures. Je trouve mon équilibre au sein de ma famille, et une émotion de bonheur m'envahit.

    Je sors de la spirale des régimes pour trouver un mode alimentaire adapté à ma taille. Je peux manger 100 grammes de fromages tous les matins et cette idée me fait vibrer.

    Sortie d'affaire ? Je ne sais pas.

    Pour l'instant, par le travail de mes émotions, je sais que le bonheur est en moi. Comment être bien avec quelqu'un si je ne suis pas bien avec moi-même? J'arrive à ne plus grignoter entre les repas. Pour l'instant je me stabilise, mais il faut que je prenne mes repas à heure fixe. Ensuite, jedistribue des kilos (au petits africains bien sur). Avant de me libérer.

    Aujourd'hui je veux faire autour de 68 kilos. Car mon corps est mince mais les rondeurs sont belles. Ce corps correspond bien à ce que je veux, pour moi.

    Aujourd'hui je dis merci, à ma famille, de m'aimer. A Eliane, ma neurothérapeute de m'avoir apporter autant de paix et de bonheur. A Anne. Et aussi, à moi même. A vous. A l'univers. Merci.


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  • Et voilà un beau dimanche ensoleillé, à en faire péter le maillot de bain ! Bah moi non, déjà, je ne pète pas, puis je décide d'aller au ciné. Oui, encore une fois, oui. Je sais que ça fait 3 fois cette semaine.... Bientôt 4, j'ai pas vu Homesman, alors.

    Alors, voilà, mon choix se porte sur 2 jours, 1 nuit de Jean Pierre et Luc Dardenne. Je ne sais PAS DU TOUT qui c'est. No stress : Allociné est mon ami. Peut être le votre aussi. Ça nous ferais un sacré point commun !!!

    Alors Deux jours, une nuit c'est l'histoire de Sandra, une nana qui travail dans une entreprise de fabrication de panneaux solaires. Elle est à deux doigts de se faire licenciée sauf si elle convainc 9 personnes de renoncer à leur prime, pour elle. Et elle.... Deux jours, une nuit pour y arriver ! (Je suis sûre que vous aviez deviné !!)

    Ce film il est très fort. Déjà Marion Cotillard, au top de sa forme ! Elle joue à la perfection la nana déprimé qui abandonne. La nana qui reste simple, qui ne fait pas de grand discours, qui a du mal à se bouger mais qui le fait.

    J'ai pas envie de dévoiler le film, encore moins sa chute. Mais voilà, moi, ce que j'en retiens. Elle se bouge et en discutant avec ses collègues, elle réussit à faire bouger leur opinions. Que ce soit, dans l'immédiat une réussite ou un échec dans le résultat, elle sait que en se battant on arrive à faire bouger les choses. Et elle remonte plus forte de cette bataille.

    Bon, là je dévoile une partie du film, je vous invite à passer à l'article suivant si vous le désirez.

    La critique que j'ai à émettre c'est celle ci : les résultats à la fin, sont à l'image de ce que lui ont promis ses collègues. Je crois que dans la réalité c'est différent. Il y a ceux qui auraient dit oui, puis qui auraient préférés la prime, et il y a ceux qui auraient dit non, sur le coup et qui auraient changé d'avis. Elle ne l'aurait su que le jour J. Ca aurait mis en lumière qu'en parlant les choses bougent de manière imperceptible.

    Ce que je vois aussi c'est qu'elle n'y croit pas vraiment et qu'elle échoue. A l'image de la loi de l'attraction.

    A voir !!!

    Bon dimanche !!


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  • Un jour, j'irai vivre en Théorie,

    Parce qu'en Théorie,

    tout se passe bien 


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