• C'est assez compliqué de classer des films d'horreurs car ils sont quand même super différents !! Alors voilà, globalement ce sont mes sensations pendant le visionnage : plus je suis captivée, plus je me mets à avoir peur du noir, à 23 ans, plus je trouve qu'il a de la matière à réfléchir : plus c'est top ! Du coup, ce classement est un peu au feeling.

     

    Shinning-Stanley Kubrick

    L'exorciste-Willian Friedkin

    Le projet Blair Witch-Daniel Myrick, Eduardo Sanchez

    Ce que j'ai aimé, c'est la base réaliste du film, l'histoire à la base, est dejà bien flippante. Les mecs, ont les pas retrouvés quoi ! Puis tout est basé sur l'imaginaire, en fait on se fait peur à nous même, et putain comme ça marche bien ! Toute la puissance du film est là dedans ! Il a inspiré une nouvelle vague du cinéma d'horreur, à commencer par

    Alien, le huitième passager-Ridley Scott

    Ce que j'ai aimé : il évoque le mal, l'Alien, on le voit pas on le devine. Puis ce film est intelligent, il pose la question de l'existence de la vie extraterrestre, et si elle existe, elle est intelligente, à un point qu'elle serai bénéfique pour l'humanité.... Bon bref, par contre dans les autres, on tombe dans le phallocratie, cette grande illusion.

    C'est arrivé près de chez vous-Remy Belvaux, André Bonzel, Benoît Poelvoorde

       


    La mouche-David Cronenberg

    Ce que j'ai aimé : la magie de Cronenberg ! Avec un budget de 15 000 dollars, le type il nous en met juste plein la vue. David, c'est un peu l'homme de ma vie, il traite le corps qui mute, qui se détruit, en y glorifiant les plaisirs que l'on peut y trouver.

    Psychose-Hitchcock

    La colline a des Yeux-Alexandre Aja

    Mirrors-Alexandre Aja

    Vous aimez vous admirez dans le mirroir, regardez ce film, et ce sera révolu!

    Paranormal Activity-Oren Peli

    Les dents de la mer- Stephen Spielberg

    Les Autres-Alejandro Amenàbar

    Le sixième sens-M. Night Shyamalan

    Rosemary's Baby-Roman Polanski

    Esther-Jaume Collet Serra

    Saw-James Wan

    Halloween, la nuit des masques-John Carpenter

    Cube-Vincenzo Natali

    Cannibal Holocaust-Ruggero Deodato

    Massacre à la tronçonneuse-Tobe Hooper

    Je vous ferais un petit blabla, un genre d'analyse qui explique le choix de ces films, et pourquoi ce sont tous pour moi des chefs d’œuvres.


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  • Elle me l'avait bien dit. Elle m'avait bien dit que ce film était horrible et incroyable en même temps.

    Mais là franchement chapeau bas. J'avais vu le début y'a quelque temps, puis, l'envie de dormir a du me démotiver à le finir. C'est toujours comme ça de toute façon. Alors hier, un peu défoncée, je me suis dit: "bah allé" !

    Alors maintenant, je vais te donner trois arguments pour aller louer le DVD :

    -déjà Benoît Poelvoorde: j'sais pas toi, mais dans les films que j'ai vu, ce type m’énerve. J'aime pas sa tête, il parle trop vite et j'aime pas sa tête. Mais là, le type, t'as envie de luis faire l'amour tellement il a du talent! Il fait le film ! Mais comme dans the Dark Knight, celui de Christopher Nolan. Car là, même si Heath Ledger est l'homme le plus talentueux du monde, le film reste à chier ! Mais ça c'est...

    -... mon deuxième argument : même si Benoît, il me fait sentir des trucs dans tout mon corps, bah le film est super bon ! Il a un côté réaliste, mais encore différent que le projet Blair Witch. En fait même si le scénario se résume à une série de meurtre, on sent surtout l'évolution des jeunes, et la façon dont ils se laissent manipuler...

    - enfin, il faut louer le DVD car le streaming c'est le mal. Je sais c'est l'argument qui tout tue. Ne me dits pas merci.

    Il fera partie de mon top 20 des meilleurs films d'horreurs ! Ça c'est une certitude !


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  • Ma note : 3/10

    Gravity ? Comparé avec Avatar, et pour causes, ces deux films tomberont dans l'oublie car ils ont les mêmes grosses lacunes !!

    Oui, c'est vrai, gros effets spéciaux, 3D de ouf, paysage à couper le souffle. Les critiques restent à mon goût très superficielles à ce sujet. Pour moi, le gros point fort de ce film est qu'il nous embarque dans l'espace avec Ryan, on contemple avec elle, on souffre avec elle, on partage ses émotions, à tour de rôle : la panique, le choc, l'envie de se battre et d'abandonner. Et avec le visuel du film, je suis restée un peu au fond de mon siège, presque bloquée.

    Au delà de l'aspect esthétique, cette prise de distance avec la terre, nous rappelle aussi que nous, petits humains, nous sommes rien. Et ça ça fait du bien.

    SPOILER

    Mais le scénario de ce film le plombe complètement. Bon je n'ai pas fait d'études d'astronomie, mais la nana, elle change de vaisseau, juste trois fois, et à chaque fois, il se fait détruire de la même manière : CECI EST IMPROBABLE !!!

    Elle est seule, dans l'immensité de l'espace, elle n'a plus de carburant, elle prend conscience que sa vie sur Terre n'a absolument aucun sens, elle est en train de mourir, mais, non, elle retrouve la foi, et S'EN SORT : CECI EST IMPROBABLE !!!

    Parce il s'agit bien de foi ! Elle fait une prière. Y'a pas de signes religieux, mais c'est une prière. Elle parle de sa fille, comme si elle était dans l'au delà. Les messages subliminaux sont justes à gerber !

    Elle s'expulse sur Terre, dont 70% de sa surface est composée d'océan: mais arrive au bord d'une plage: CECI EST IMPROBABLE !!!

    Bref le film se termine avec ce gros plan sur les nénés de Ryan : je me disait aussi : pas de cul, pas de femmes à poil, faut bien la voir en petite tenue une ou deux fois, sinon ce n'est pas un film américain digne de ce nom !!


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  • Dans ce film, j'ai ressenti toutes les émotions d'Adèle. Ce qu'elle ressent pour ce mec, ou cette pote. Puis il y a cette rencontre, cette fille plutôt atypique, et j'ai ressenti la relation, naître, leur bulle ce construire. Puis le désir naître entre elles, toujours plus intense. Puis l'amour.

    Ce qui est beau c'est que c'est inexplicable. Pas de discours sur l'homosexualité. Elle n'est ni sociale ni politisée... Elle est. Et elle fait du bien. Elle épanouie Adèle et Emma. C'est simple et authentique. Comme ce film, c'est juste vrai, simple et authentique.

    C'est le talent d'Abdellatif Kechiche. Il m'a embarqué dans cette réalité bien présente. Qui m'a renvoyé à ma réalité.


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  • Synopsis : « À l'aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d'une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs... Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close. »

    Pour moi ce film est étrange.Il n'y a pas vraiment d'histoire. Il y a cette fille au visage écorché et aux sentiments douloureux. Et il y a les autres filles, et leurs vies, leurs sentiments dans cette maison close. Pourtant, il est accrochant, l'ambiance est calée, l'histoire se pose aussi, et le spectateur prend place dans cet univers particulier. Univers bien travaillé, entre décadence et politiquement correct, entre jeu de séduction, et viol quotidien. Et pour moi, tout repose la dessus : le viol est son ressenti, le viol quotidien, le « professionnalisme du viol ».

    Bertrand Bonello pose ainsi cette question : comment peut on se faire violer au quotidien, et le vivre? Comment gérer ce quotidien ? Quel qutidien?

    C'est la que l'on ressent ce rythme, lourd, décousu, sans queue ni tête, sans temporalité. Parce que le temps n'existe pas. On se lève tard, on vit la nuit et fatiguée... On rêve, on réfléchit, on voit les clients, puis on se sépare, et puis on s'en fout du temps !! Et je crois que ça ça fonctionne bien : on rentre dans la maison close, tellement fermée, que même la notion du temps disparaît...

    L'aspect négatif, c'est le décalage que l'on retrouve entre XXè et le XIXè siècle concernant les prostituées, bien plus joliment voluptueuse, et le choix musical, en décalage là aussi... Est ce alors une volonté de transposer ces codes de beauté contemporains à cette époque pour mieux s'immerger dans l'histoire, ou des indices qui mènent vers l'intrigue finale ?

    Sans ces indices, peut être que la fin paraîtrait gratuite. Il résiderait néanmoins encore ce désir d'échapper à la réalité à travers la maison close...

    A voir, sans aucun doute !


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