• Je sais que je suis spéciale.
    Mais je voudrais savoir si je suis spéciale pour lui.

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  • On restait des heures allongées au soleil, à fumer des cigarettes, en pensant au contrôle de maths, mais surtout ne pas réviser. Les jours sentaient la café, les pommes, Pink lady bien sûr, l'architecture, le cinéma de Tarantino, le rock'n'roll pour toi, Saez pour moi.

    Et toi, qui passait des heures sur ton lit à écouter de la musique: c'était suffisant pour que ton imagination t’entraîne dans un autre monde. Lequel ? Je ne sais pas, j'imagine, mais j'en sais rien.

    Puis y'avait les garçons, qui défilaient, qui restaient avec moi, en moyenne deux mois. Tous choisis comme ça vient : tiens lui, il est beau, il écoute du métal, puis il me fait boire de la bière: c'est probablement l'homme de ma vie !!

    Et ça finissait à la Balme, par une soirée trop enfumée. Réveillée par la froideur de l'aube dans les bras d'un (ou de deux) jeune inconnu.

    Maintenant tout a bien changé. Toi, Paris, le cinéma, ton rêve d'enfant comme on dit. L'Amour, le travail, la fatigue.

    Puis moi, l'architecture, qui l'eut crut ? Moi, surtout mélancolique de tout ça. Mélancolique, car aujourd'hui tout se précipite. Faut réussir, quoiqu'il en coûte, se former, sécuriser, faire de l'argent. C'est le business ! Moi je m'étouffe surtout dans cette machine. Comme à X à qui on associe la fonction : temps (x)+ espace. Mais X disparaît dans le temps et l'espace. X se fait bouffer par la machine parce que X se perd.

    X voudrait juste fumer au soleil en pensant à son contrôle de maths, qu'elle n'a, bien sûr, pas révisé.


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  • Vacances, insomnies, verveine à ma droite, vous l'aurez compris, il est tard, et Dodo me boude. (méchant Dodo) . Tant pis ! Je retourne sur adopte un mec pour décrypter les profils, et ça c'est fun !!

    Tout d'abord on a le BG en mode beau gosse

    Alors quand je tombe sur un profil comme ça, je me dit, « mec, si t'as conscience d'être canon, pourquoi t'es célibataire ? ». Ces mecs, là franchement c'est le même profil avec quelque nuances. Déjà les photos sont les même, posées en général, dans la salle de bain dans une tenue « classe ». Classe. Classe ? Ouais, bien subjectif la classe. Souvent, plus on avance dans les photos, plus ils se dénudent, ils nous offrent leur corps, comme pour nous dire « rrrrh, mates ce pec, un peu, t'en veux plus hein ? »

    Non.

    Le profil. Des fois ils fument, ou ils ne « tolèrent pas la clope », dans les deux cas ce doit être un signe de virilité. Ils aiment bien le bricolage. Viril. Les voitures. Viril. Et les bonbons. Moins viril.

    Ensuite y'a le violeur des cités.

    Bon celui là faut regarder les photos, mais en générale, quand y'a le t-shirt de foot, plus la casquette dans la wature, ça commence à faire. Avec ces 15 potes en arrière plan. Bon. Moi j'aime bien les garçons, mais 1 déjà c'est bien, pas les 16 d'un coup !

    Ouais, des fois on se dit, si je le rencontre, j'amène le commissariat dans le restaurant, on ne sais jamais.

    Euh, en général, ils aiment TOUTES les musiques. Et c'est tout.

    Dans leur shopping list, on peut lire « cherche belle moitié comme moi ». Ata ! Tu cherches une fille belle ? À moitié belle ? Comme toi ? Ou à moitié comme toi ? Ou ton âme sœur. Oh ! Un homme prêt à s'engager, qui cherche une fille à moitié belle. Ah bah voilà si je réponds, je vais pas être déçue !

    Ensuite y'a le violeur nécrophile.
    Celui là, quand tu regardes ses photos tu as l'impression qu'il va te violer, te tuer, et re-violer ton cadavre après. C'est un genre, un style. Un peu comme le joker avec son sourire un poil angoissant. On accroche ou pas. Globalement j'ai rien contre eux, hors mis un regard qui me torture de l'intérieur, et l'impression d'un couteau plein de sang, hors de la photographie.

    Ou alors, ils ont du mal à se photographier.

    Mais alors beaucoup de mal.

    Le normal

    Cet homme de 40, 50 voir 60 ans (si si). Eux, ils sont normaux. C'est ce que montrent leurs photos et leur description : c'est un homme normal, avec un boulot normal, une maison normale, une voiture normale, et probablement une femme normale, et un gosse normal.

    Ok... peut être pas tous... certains sont probablement divorcés. Mais quand même ! Je trouve qu'il n'y a rien de plus malsain, que de prétendre être normal.

    Ils ont aussi la « fibre paternelle ». Ou une envie qu'on les appelle « pap... »

    Next

    Le geek.

    Et y'en a beaucoup ! Alors, celui là on le repère vite. Si l'intégralité de ses photos sont posées, c'est pas signe de vie sociale très active. Eux, ils sont un peu rebelles, mais pas vraiment, un peu gros et poilu. Mais pas vraiment. Des fois ils ont un beau costard, mais avec le décor de maman. Ou de mamie. Sont bizarre.

    Dans leur profils, des fois c'est pas assumé du tout. Des fois c'est discret, puis alors des fois c'est carrément agressif du style «j'ai un coté Geek et rôliste, avec un coté otaku et gamer pleinement assumé » ET BAM !!! Mais toi même !!! NON MAIS OH !!!

    Si le seigneur des anneaux apparaît dans les livres, là, c'est le royal gamer !! (travaillant dans un fast food, vous noterez la note d'autodérision)

    Alors, amis gamer-geek-otaku-rôlistes, sachez que je n'ai rien contre vous. Je sais que certains d'entre vous savent jouer, et avoir une vie sociale et ne pas jouer quand votre copine est là et tout tout, et que non, t'es pas « bizarre ».

    CEPENDANT ! Dans la connotation ça n'envoie pas du rêve ! Et sur la toile la connotation est 1000 fois plus présente que dans la vrai vie. Et les gamer, on les imagine avec des pizzas, des bières et tout crade... Ce qui est ouf c'est que ça c'est présent dans l'intégralité des catégories de célibataires (même d'humains en fait) de cet article, mais le gamer est plus visé. Bref. Puis nous fille, on a toujours peur que toi, tu préfère jouer plutôt que s'occuper de nous. Alors, aimer jouer, why not, mais vas-y molo.

    Les autres

    Ceux là ne rentrent dans aucune des catégories en apparence. Je pense qu'ils ont plus de succès que les autres. Après ils peuvent s'avérer être un violeur nécrophile le jour du rendez vous. Ca peut être embêtant.

    Bref l'idée est de ne pas trop rentrer dans l'une de ces catégories. De toute façon la rencontre sera sûrement plus impartiale.


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  • Punk, rap, gothique, reggae, métal, tous ces courants musicaux dans le fond revendiquent les mêmes idées : y'en a marre. Marre de cette société, qui se prétend au service de l'Homme mais qui le détruit et emporte tout avec elle. En gros quoi.

    Mais si tous ces courants musicaux revendiquent la même chose, pourquoi sont ils si différents ?

    La variété et la richesse en musique notamment, a un avantage : elle touche. Par ses sonorités et ses manières d'évoquer les problèmes. C'est parce qu'elle touche qu'elle se répand.

    Finalement les punks, un jour on leur a dit « quand tu seras grand tu seras politiquement correct », ils ont répondu « allez tous vous faire cuire des saucisses de cochonnailles, on sera incorrect ». Arrive alors les grimaces, les pantalons déchirés, les piercings, la musique crachée, criée, dégueulée. Les punks, on en pense ce qu'on en veut, ils ont inventés la base des courants musicaux apparus lors de ce dernier demi siècle.

    Bon le reggae revendique les même choses, dans la paix et la convivialité.

    Le rap c'est différent. Ils utilisent la musique comme moyen de lutte et comme échappatoire (comme tous les autres), mais eux, ils utilisent le rap, pour se constituer une arme, et créer un groupe identifiable en opposition avec le pouvoir établit et la société. Ce qui les caractérise, c'est que cette arme, ce moyen de lutte finit, pour les meilleurs, par les absorber et détruire leur revendications premières. Leurs nouvelles revendications, une fois qu'ils ont percés dans la musique devient la réussite sociale, l'accumulation du gain, à l'opposé de ce qu'ils étaient. (peut être que je suis enfermée dans cette idée car, en terme de rap je ne connais que ce je subits : les rappeurs commerciales) (mais bon, vous voyez ce que je veux dire?).

    Ce que j'apprécie réellement dans la musique gothique, c'est que eux ils dénoncent aussi cette facette noire et abjecte de la société, mais en la sublimant. Et cet acte permet une création musicale et artistique bien plus riche. Ainsi les cyber punks s'inspirent de la toxicité du nucléaire, les Batcave s'inspirent des ambiances industrielles plutôt angoissantes, et ainsi de suite.

    Bon je ne condamne aucun style musicaux. Ce qui constituent cette richesse c'est surtout la richesse, et la diversité des styles. Et un peuple puise sa force dans son unité.


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  • Quelque peu frustrée, car célibataire, (je me prends pour Carry Bradshaw là^^), j'ai eu envie d'essayer un site de rencontre: même si je n'y rencontrerais peut être pas l'homme de ma vie, en attendant ça peut le faire!

    J'ai essayé un premier site, gratuit pour les deux sexes et dont l'inscription est en France métropolitaine. « J'existe ». Catastrophe. Horrible. Le truc c'est que moi, je veux rencontrer: c'est à dire: boire un verre, sortir, se promener, aller au ciné, quitte à devenir pote! Alors je suis pas xénophobes mais le mec qui vit aux Antilles, bah c'est pas bien pratique pour aller siroter un café!!

    Le deuxième problèmes, sont les hommes de 60 ans qui envoient des messages bien déplacés. Mais bon, pas trop insistant, ça va. Bref désinscription très rapide!!

    Voilà que l'on me parle d'adopteunmec.com. Ce sur quoi j'ai accroché, c'est le côté homme objet, déjà selon ce que l'on cherche comme type de relation, ça peut être vrai, l'homme peut constituer un objet. Le ton serait il alors donné?

    Fonctionnement du site: à l'inscription, nous avons une page à remplir pour nous décrire, agrémentée de quelque jolies photos. Ce site est payant pour les hommes. Les hommes lancent des charmes aux nanas, comme pour leur dire « coucou, t'es mimi, on fait connaissance? ». Ceux qui ne payent pas ne peuvent pas envoyer de charmes. Si le charme n'est pas accepté, pas de discussions possible. C'est très frustrant et difficile pour les hommes. En réalité, pour le célibataire un peu complexé, qui se fait souvent rejeté (ou qui pense l'être), il est plongé dans un univers potentiellement similaire, mais déshumanisé. Cool quoi!!

    Bref, je passe à mon expérience. Alors, j'ai décidé de ne surtout pas mentir. Je me suis décrite au plus proche de la réalité, donc 80 kilos, généreuse. Beaucoup de « charmes » reçus malgré tout. Le tri se fait vite, et est monstrueusement superficielle. Des fois, ce sont juste à partir des photos, des fois des goûts musicaux, bref pas d'humains.

    Je fais ma petite recherche. Je tombe sur Pix (on l'appellera comme ça). J'aime bien son profil, ces gouts musicaux et littéraires, et sa photo. On discute, j'aime bien il a l'air cool. J'imagine Pix qui me parle, qui mange avec moi, au resto, ou ailleurs. J'imagine sa maison, son hospitalité, les expressions de son visage, toujours serein et intelligent... Vous l'aurez compris, je fantasme complet. Je plane à 30 000. Je fabule. Mais comme je ne m'en rend pas compte, je souhaite rencontrer Pix. Alors il vient dans ma ville on va au resto puis promenade. Ce premier rendez vous, fut plutôt agréable. Kevin s'avère plutôt bavard, assez spontané et curieux. Why not? Nos rendez vous s'enchainent.

    Je me suis prises plusieurs claque, à différentes étapes de notre relation. Le premier mois a été assez agréable, le deuxième beaucoup moins. Rien de grave. Kevin est juste un gros nul.

    Le truc, c'est que durant le premier mois, je cherchais Pix dans Kevin. Je l'ai jamais trouvé. Je me suis tellement construite l'homme de ma vie (alors que je ne le cherchais pas) et je suis tombée sur un gros nul.

     

    DOUBLE BIM.

     

    Y'avait des signes avant coureurs: notamment pas assez de photos, pour cerner les traits de son visage. Je crois qu'on cherche quelqu'un que l'on connait, que l'on y colle un visage familier dans la photo de l'inconnu. Moi ça a été le cas. Un mec à qui je voulais parler à une soirée qui lisait Beaudelaire et Sade...

    Voilà, aujourd'hui je sais que la rencontre est avant tout humaine: on ressent, on observe, les traits du visage, les expressions. La complicité doit naître d'elle même. On se sent bien. Bref, la virtualité ne remplacera jamais l'humanité. Elle peut donner un coup de pouce, mais attendre de beaucoup discuter avant de rencontrer c'est stupide.


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